merci douglas, bonsoir
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cabaret-opéra à partir de textes de jacques robotier

Un opéra entier à demi-mot avec, dans l'oreille, un petit goût de "reviens-y"

Merci bonsoir est un moment lyrique conçu pour des lieux destinés d'ordinaire à la convivialité : bar, café, salle, modulable. Reposant sur un effectif limité, ce spectacIe est autant un opéra qu'une forme très libre, inspirée du cabaret. Son ressort principal vient du décalage poétique dont le livret et la musique jouent. Décalage poétique, mélange maîtrisé des genres où l'émotion n'est jamais loin derrière un second degré ravageur. Une démarche rock and roll. La pierre se détache de la montagne en emportant avec elle les débris d'un patrimoine affectif et gentiment kitsch-musette, chanson,, musiques de films d'horreur ou de contes de fées, clichés exotiques et instruments improbables sur une pulsation pourtant actuelle-. De la musique en somme, âpre et surprenante.

Les textes, sont de Jacques Rebotier; il met en scène le spectacle. La distribution inclut un trio de musiciens, composé d'une trompette, d'un accordéon et d'une basse
électrique. Ces trois-là jouent aussi de la scie musicale, du piano-jouet, du yukulele, de la guimbarde, de l'harmonica et s'invitent à l'improviste dans l'histoire en entonnant
quelques couplets insolites. Les personnages proprement dits sont Incarnés par une
soprano, un ténor et un comédien chantant. Qu'ont-ils à faire, ensemble ?

- C'était en dans ici rue, chez des amis, au café
Il lui dit :
- Je vous aime sur mon cœur, sans les mains, sous les pieds, plus si affinités.
Elle lui dit :
- Vous m'avez donné né le goût des larmes, des larmes chaudes, du sel dans la bouche, du petit salé.
Le troisième susurre
- L'amour c'est quand ça laisse à désirer

L'ambiance est donnée. Coup de foudre, autoportrait au vitriol, sitcom sans queue ni tête, chassé-croisé doux amer, horoscope à la radio, duel d'injures, karaoké intergalaclique, tourbillon charnel réflexions pendant le match de foot à la télé, désamour et fin de l'épisode: c'est la drôle et triste histoire de Merci Douglas, bonsoir

Benjamin Hertz

 
   
 

la scénographie de virginie rochetti

 
   
     
   
     
   
     
     
   
     
  l'éclairage de bertrand couderc