merci douglas, bonsoir | |||
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cabaret-opéra à partir de textes de jacques robotier Un opéra entier à demi-mot avec, dans l'oreille, un petit goût de "reviens-y" Merci bonsoir est un moment lyrique conçu pour des lieux destinés d'ordinaire à la convivialité : bar, café, salle, modulable. Reposant sur un effectif limité, ce spectacIe est autant un opéra qu'une forme très libre, inspirée du cabaret. Son ressort principal vient du décalage poétique dont le livret et la musique jouent. Décalage poétique, mélange maîtrisé des genres où l'émotion n'est jamais loin derrière un second degré ravageur. Une démarche rock and roll. La pierre se détache de la montagne en emportant avec elle les débris d'un patrimoine affectif et gentiment kitsch-musette, chanson,, musiques de films d'horreur ou de contes de fées, clichés exotiques et instruments improbables sur une pulsation pourtant actuelle-. De la musique en somme, âpre et surprenante. Les textes, sont de Jacques Rebotier; il met en scène le spectacle. La distribution inclut un trio de musiciens, composé d'une trompette, d'un accordéon et d'une basse - C'était en dans ici rue, chez des amis, au café L'ambiance est donnée. Coup de foudre, autoportrait au vitriol, sitcom sans queue ni tête, chassé-croisé doux amer, horoscope à la radio, duel d'injures, karaoké intergalaclique, tourbillon charnel réflexions pendant le match de foot à la télé, désamour et fin de l'épisode: c'est la drôle et triste histoire de Merci Douglas, bonsoir Benjamin Hertz |
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la scénographie de virginie rochetti |
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© virginie rochetti | |||
l'éclairage de bertrand couderc | |||
© bertrand couderc | |||