Un post-it pour armando

Cher Armando,

C’est vrai que
(tu m’autoriseras, amant des mots ) ?
si j’écoute seulement
ton prénom
hart-man
qui est ce paradoxe
étrange pour nous tous, d’un
homme fort
– encore que le hart saxon soit
en même temps notre
hard
anglo –
mais c’est vrai aussi
que ton nom
seul
fait quand même voir un peu que :
tu appelles
ne le fait pas davantage bien voir
comment que te llamas
– sinon peut-être en cela que
toi
tu appelles –
sauf à risquer
qui ne sera pas pour te déplaire
un sens deuxième
llama, -s
une, puis des
et qui me rappelle el llano en llamas
ce petit livre de Juan Rulfo
qui est
ce plat(eau) en flammes, et qui encore
aujourd’hui
m’éclai re
alors ho ho maintenant
que toi
plateau second
tu le sais
et que tu sais du même coup combien
mucho tu nous fais faute
dis-le-me-le-mais-dis-le -nous
comment que te llamas ?
dis-le aide nous
à (j)oindre
un peu les deux
bouts
à faire faisant chemin soudain
lumière
qqch comme :
un homme hard en flammes

hasta luego, saludos
(jusqu’à ensuite ?)

ya go,
basta

          iago